Nouvelles d'Afrique
Réunion du comité des chefs d'état-major des armées de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao)- terrorisme et piraterie dans le golfe de Guinée au menu
Les états africains prennent conscience de l'augmentation du risque terroriste dans les pays d'Afrique de l'ouest. Selon le journal sénégalais le soleil, Les chefs des armées d'Afrique de l'Ouest se sont réunis hier à Abuja pour discuter des menaces sécuritaires potentielles posées par le conflit en Libye, ainsi que des prochaines élections générales au Liberia.
La réunion du comité des chefs d'état-major des armées de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) doit permettre d'aborder la question du terrorisme qui affecte plusieurs pays membres et la lutte contre la piraterie maritime, en nette hausse dans le Golfe de Guinée.
Selon ce même journal, "L'instabilité en Libye et les débordements anticipés dans la sous-région ainsi que la récente augmentation des actes de terrorisme dans plusieurs pays, dont le Nigeria, sont des questions requérant une attention urgente", a déclaré le chef de l'armée nigériane Oluseyi Petinrin à l'ouverture de la réunion.
Saadi Kadhafi et une trentaine de proches de l'ex-dirigeant libyen se sont réfugiés au Niger, l'un des 15 Etats de la Cédéao. Il y a un réel risque de déstabilisation" du Sahel provoqués par la dissémination d'armes venues de Libye.
Le Bénin et le Nigeria, ont lancé la semaine dernière un programme de patrouilles maritimes conjointes pour enrayer les attaques de pirates. Mr Kabir Aliyu, directeur du service d'informations de la Marine nigériane, a annonce mercredi à Abuja lors d'une conférence de presse, que la patrouille avait été lancée. Selon le RFI, une centaine d'hommes des deux voisins ouest-africains ont embarqué sur trois patrouilleurs et quatre vedettes d'attaque appartenant à l'armée nigériane à la base navale de Cotonou. L'initiative baptisée « opération prospérité » doit durer six mois .
Au moins vingt actes de piraterie ont été rapportés en 2011 au large du Bénin contre zéro l'année précédente.
Photo Archive réunion des Chefs d’état-major janvier 2011.
Dans un autre domaine, un fait divers frappe une école militaire africaine
Mort accidentelle ou crime organisé ? Six élèves officiers de l'EMIA de Kolikoro tués dans des circonstances non éclaircies
Plusieurs élèves officiers de l'école militaire de Koulikoro ont trouvé la mort dans des circonstances mystérieuses. A en croire certaines sources, les militaires tués ont été victimes d'un affrontement ayant opposé les 2ème et 3ème années de l'EMIA. Selon une autre source, la mort des six élèves officiers serait due à la mauvaise manipulation d'une grenade au cours de l'exercice militaire. Cinq éléments auraient été tués sur le coup, le sixième, le lendemain des suites de sa blessure. Cette thèse privilégie la piste d'un accident survenu au cours de l'opération.
D'après un témoignage parvenu a la presse , les corps des militaires décédés, déposés à la morgue de l’hôpital de Kati, portaient des traces de blessures causées par des coups de bâton.
Une élève officier sénégalais féminin Fatou Seck Gningue, élève de deuxième année, figure au rang des victimes. Son corps sera rapatrié ce mercredi par vol de la compagnie aérienne Sénégal Airline. Les responsables de l’ambassade du Sénégal au Mali ne sont pas restés indifférents à la tournure dramatique de cette patrouille de jeunes militaires, dont des femmes. Par conséquent, une enquête a été ouverte et les autorités de l’ambassade du Sénégal au Mali devront suivre de près, les premiers éléments de l’enquête qui ne tarderont pas à tomber.
photo archive
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