25 nov. 2010


Photo Conseil de sécurité UN

Le parlement français votre adopte une nouvelle contre la piraterie - le conseil de sécurité adopte une nouvelle résolution

Les députés ont adopté à la quasi-unanimité sans le modifier ce projet de loi le texte que le Sénat avait voté le 6 mai dernier. Le texte alourdit la peine encourue en cas de détournement de navire commis en bande organisée en la portant de vingt à trente ans de réclusion criminelle et crée un régime propre de consignation à bord des personnes appréhendées.

Le projet de loi instaure une compétence "quasi universelle" des tribunaux français pour traiter des actes de piraterie maritime.La loi française permet désormais de poursuivre toute personne ayant contribué à la préparation d'un acte de piraterie, notamment ses commanditaires. Elle étend le zonage concerné par ces dispositions aux eaux territoriales d'autres États "lorsque le droit international l'autorise".

Adoption de la résolution 1950.

Le 23 Novembre le conseil de sécurité des Nations Unies a renouvelé pour une année l' autorisation donnée aux états et organisation régionales qui coopèrent avec le gouvernement de transition de Somalie de déployer des forces de lutte contre la piraterie.

Extrait Demande à nouveau aux États et aux organisations régionales qui en ont les moyens de participer à la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes en particulier, conformément à la présente résolution et au droit international, en y déployant des navires de guerre, des armes et des aéronefs militaires et en saisissant les embarcations, navires, armes et autre matériel apparenté qui servent ou dont on a de bonnes raisons de soupçonner qu’ils serviront à commettre des actes de piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, et en en disposant..... (Résolution des nations unies)

Photo Ocean Shield, depuis un sous marin néerlandais

Intensification de la coopération internationale
Le conseil de sécurité demande que les instances de coopération comme Interpol et Europol soient impliquées dans le combat contre la piraterie. Ces deux institutions publient d' ailleurs deux communiqués sur leur sites respectifs indiquant leur intentions dans ce domaine

La communauté internationale commence a prendre conscience que la lutte contre la piraterie en Somalie nécessite une réponse globale et une attention tout particulière en raison de son ampleur et des risques de croissance de cette activité dans d' autres parties du monde si rien n' est fait.

21 nov. 2010


La Russie accorde une aide au profit de l'armée libanaise ; les États-unis vont reprendre leur coopération.

Le Premier ministre libanais a achevé vendredi une une visite officielle en Russie par un entretien avec le président Dmitri Medvedev, au cours duquel ils ont discuté de la situation au Proche-Orient, et des moyens de développer les relations économiques bilatérales.

Au terme des discussions entre les deux dirigeants, le Premier ministre Saad Hariri a annoncé que la Russie a décidé d'offrir une aide gratuite à l'armée libanaise".

Cette aide consiste selon le communiqué en : "six hélicoptères Mi-24, 31 chars d'assaut T-72, 36 canons de 130 mm. Un important de munition constitué d'un demi-million de munitions pour armes de moyen calibre, et 30.000 obus d'artillerie pour canons de 130 mm", précise le texte, sans plus de détails. Les délais et les modalités de livraison n'ont pas été précisés.





Canon de 130 M46

En février, la présidence libanaise avait annoncé que la Russie avait accédé à une demande du Liban de lui offrir des hélicoptères à la place de chasseurs MIG-29 d'occasion, promis en 2008. A la veille de sa visite, M. Hariri a indiqué que des pilotes s'entraînaient déjà à bord des hélicoptères.

Cette nouvelles est excellente pour le gouvernement qui souhaite à tout prix moderniser les forces armées libanaises mais suscite déjà des réactions dans la région.

Inquiétude israélienne

Selon la presse israélienne, le Premier ministre Netanyahu a demandé au vice-premier ministre russe, Viktor Zoubkov, qu’il rencontrait hier à Jérusalem, que le gouvernement russe reconsidère la vente d’armes au Liban.

« La Russie doit prendre en compte le fait que toute arme qui sera livrée au Liban risque de parvenir plus tard au Hezbollah », a déclaré M. Netanyahu.

Reprise de l'aide américaine

Le général Mattis s'est rendu vendredi au Liban et a rencontré le président Michel Sleimane, le ministre de la Défense Elias Murr et le chef d'Etat major Jean Kahwaji. Le chef du commandement central américain (CENTCOM), a promis vendredi au Liban que son pays continuerait à soutenir l'armée libanaise, une semaine après la levée par Washington d'un gel de l'aide militaire américaine au Liban.

Le président de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, Howard Berman, avait bloqué cette aide au motif qu'il ne pouvait être certain que l'armée libanaise ne collaborait pas avec le Hezbollah. M.Berman s'est dit vendredi satisfait de l'enquête "je suis rassuré quant à la nature et à l'objectif de l'aide proposée", a-t-il dit, affirmant avoir reçu l'assurance que l'aide américaine à l'armée libanaise ne tomberait pas aux mains du Hezbollah.

Depuis 2007, Les USA ont fourni une aide d'une valeur totale de 700 million $ au profit des forces armées libanaises et des forces de sécurité intérieure. Cette aide se décompose en plusieurs volets dont celui primordial de la formation. A compter de 2009, le Liban a commencé a recevoir des matériels relativement sophistiqués. Par exemple en Avril 2009, les USA ont livré un Cessna Caravan équipé de missiles Hellfire pour mener des opérations de CAS et de surveillance.

En mai 2009, deux autres Cessna et 12 drone tactiques du type raven ont été livrés. Ils sont actuellement utilisés pour détecter les tirs de roquettes depuis le sud-Liban. A la demande des USA, la Jordanie a livré 10 chars de combat M60 en mai 2009. ils sont destinés à combler le déficit des forces armées libanaise en terme d' appui feu. La livraison d'un second lot de 56 chars et une modernisation du parc sont envisagés.

Que fait La France ?

La France soutient l' armée libanaise depuis longtemps et participe à la formation des cadres de l'armée libanaise. Elle a livré de nombreux véhicules blindés et des munitions en quantité ces dernières années. La France espère vendre des missiles antichar HOT et fournir un lot de gazelles ou des matériels terrestres en cours de retrait (VAB, artillerie, véhicules ..).

En conclusion

La fiabilité de l'armée libanaise et sa capacité à contribuer à la stabilité du pays méritent une attention particulière. Les États-Unis et la Russie se rendent compte qu'a défaut de renforcer les modestes capacités de l'armée libanaise, le Herzbollah sera toujours plus puissant.

En visite aujourd'hui à Beyrouth, La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a réaffirmé l'engagement des États-Unis envers un Liban "indépendant, souverain et uni" à la veille de la fête d'indépendance du pays. "Aujourd'hui, nous réaffirmons l'engagement des États-Unis envers un Liban indépendant, souverain et uni, doté d'institutions fortes et efficaces", a-t-elle dit dans un communiqué.

liens

rapport du congressional research service sur le soutien militaire des états-unis au Liban


18 nov. 2010


La Grande Bretagne reçoit son septième Boeing C17

Le 17 novembre, la Royal Air Force a pris possession d'un nouvel exemplaire du Boeing C-17. Ce septième Globemaster III va renforcer de manière significative les capacités de soutien aux opérations dans le monde, selon le ministre de la défense, monsieur Peter Luff.

Cette livraison intervient quasiment 10 ans après l' arrivée de cet aéronef au sein de la royal air force. Cette année, la flotte britannique de C-17s a réalisé 60,000 heures de vol en soutien des opérations nationales humanitaires vers le Pakistan, Haiti et le Chili. Ces appareils affectés au 99 Squadron et basés à Brize Norton près d' Oxford, sont essentiels pour le soutien des troupes en Afghanistan.

Le C-17 donne à la RAF une capacité de transport stratégique longue portée de fort tonnage qui permet un déploiement très rapide des moyens et le soutien d'une force déployée sur le long terme. la RAF est actuellement la seule sur le continent Européen à disposer de ce type d' aéronef et de cette capacité en propre.

Stabilisation des chaines de production

Le gouvernent britannique a été briefé par Boeing sur le calendrier de production des appareils C-17, et a reçu différentes options pour l'acquisition d'un huitième appareil. La compagnie est confrontée à la baisse des cadences de production. 15 appareils sont produits chaque année alors que les livraisons devraient tomber à 10 en 2012.

Au total Boeing a livre 224 C-17, y compris 20 appareils à des clients internationaux. Ces clients sont le Canada , l'Australie, les EAU, le Qatar et 12 pays de OTAN et du partenariat pour la paix dans le cadre d'une initiative commune. L' Inde a annoncé son désir d' acquérir 10 appareils au minimum.

Une chance à saisir pour la France

La France a donc réellement besoin d' un avion de transport stratégique depuis de longues années. Il faut cesser de considérer l' A400 comme un appareil de transport stratégique et penser à acquérir des appareils stratégiques récents. Les délais de livraison des C17 sont extrêmement courts à la différence des C130 et pourraient nous encourager dans cette voie.

Les Antonov 124 et autres avions d'origine soviétiques sont en train de vieillir et leur remplacement n' est pas assuré. Les lignes de production du C17 pourraient s' éteindre d'ici à quelques années.

La France a besoin d' un avion de transport stratégique récent et techniquement éprouvé.

Bien que la Russie parle de produire une version modernisée de l' Antonov 124 , l'acquisition de quelques exemplaires du modèle civil du C17 dans le cadre d'un partenariat Privé-public ; pourrait constituer une solution réellement novatrice et financièrement acceptable pour les budgets actuels .

Photo : Boeing

15 nov. 2010

En raison d' un emploi du temps professionnel chargé, l' activité de ce blog sera réduite au cours des deux prochaines semaines.

Présentation du premier AEW*C chinois ZDK-03 destiné au Pakistan

Le premier des quatre avions ZDK-03 (système de détection et de commandement aéroporté ) destiné à l'Armée de l'air du Pakistan a été dévoilé lors d' une cérémonie de lancement qui s'est tenue à Hanzhong en Chine. Cette présentation s'est déroulée alors que le président pakistanais était en visite officielle en chine.
Le chef d'État-Major, l'Air Marshal Rao Qamar Suleman était l'invité d'honneur de cette cérémonie. Il a décrit cette évènement comme un date importante dans la coopération exemplaire entre le Pakistan et la Chine.

Islamabad a commandé en 2008, 4 ZDK-03s. Il s'agit selon ces concepteurs d'un avion équipé de capteurs et de moyens de communication très perfectionnés. Cet appareil est une variante de l' avion chinois Shaanxi Y8 AEW&C développé en fonction des besoins spécifiques du Pakistan. Les premières livraisons devraient débuter en fin d' année.

Pakistan Military Review:

http://pakmr.blogspot.com/2010/11/china-rolls-out-first-of-four-zdk03-aew.html#ixzz15MmlK8QR

13 nov. 2010


La Russie en soutien de la stabilisation de l' Afghanistan

La Russie a achevé la livraison d'armes petite calibre et de munitions aux autorités Afghanes conformément à un programme d'aide militaire.

Elle a en effet livré 20000 fusils d'assaut Kalashnikov et plus de 2.5 millions de cartouches cette semaine à l'afghanistan . Ces armes seront distribuées aux unités de police de la capitale et de sa région. Neuf rotations d'avions-cargos Il-76 dont le dernier s'est posé vendredi à Kaboul ont permis l'acheminent de ces équipements.

L'ambassadeur russe en Afghanistan Andrei Avetisyan a déclaré que la livraison de ces armes en Afghanistan aidera à renforcer la sécurité et l'état de droit dans le Pays Les fusils d'assaut kalashnikov sont appréciés de longue date en Afghanistan.

La Russie soutient aussi l' Afghanistan dans son combat contre les narco trafiquants en animant un centre d'entrainement près de Moscou au profit des officiers de la brigade anti-narcotique afghane.

Soutien à l' OTAN

Récemment, le Secrétaire Général de L'OTAN Anders Fogh Rasmussen et le Président russe Dmitry Medvedev ont eu des discussions sur la perspective d'une participation russe accrue en Afghanistan. Le président Medvedev est invité au sommet de Lisbonne le 19-20 novembre pour sans doute discuter des initiatives OTAN-Russie

Alain Deletroz, le vice-président européen del' International Crisis Group, déclarait récemment au média Deutsche Welle "La Russie ne veut pas être impliquée en Afghanistan," elle a eu son temps là bas cela lui suffit. Mais elle ne veut pas que l'OTAN perdre et que les Talibans restent une menace potentielle et créent des ennuis dans le reste de l'Asie Centrale et même dans le Nord-Caucase."

De son côté , l ' OTAN recherche des soutiens au delà des seuls pays européens qui se montrent de plus en plus rétifs aux sollicitations.

Recherche désespérément des hélicoptères russes

L'OTAN attend que La Russie soutienne aussi le combat contre le Taliban en Afghanistan en fournissant des d'hélicoptères Mi-17 des pièces détachées et des équipages pour former l'armée de l'air Afghane.

Élargissement de l' accord de transition

L'OTAN cherche à "élargir" l'accord de transit selon lequel la Russie autoriserait l'alliance à acheminer via son territoire des matériels non létaux en Afghanistan, a indiqué M. Appathurai lors d'une conférence de presse.

Conclusion

Le moment ou des formateurs militaires russes seront déployés sur le terrain pour entrainer la police ou l'armée Afghane ou sur les zones frontières n' est pas encore venu. Attendons la semaine prochaine pour connaître l'étendue de la nouvelle contribution russe.

Photo RIA novosti

11 nov. 2010


Publication d’un rapport sur les conditions d’un engagement de la France dans la défense anti-missile balistique de l’OTAN, Par M. Josselin de ROHAN, sénateur.

Morceaux choisis du rapport de monsieur de Rohan

Aujourd’hui, la menace balistique sur le territoire national ou même sur le territoire européen par des pays proliférant est faible. Ce n’est pas tant notre territoire national qui peut être menacé, que nos forces déployées en opérations extérieures, nos points d’appui au Moyen-Orient et en Afrique et nos alliés dans cette région du monde.

Puissance souveraine et qui entend le rester, la France ne peut faire l’impasse sur les développements à venir en matière de défense antimissile balistique sans compromettre l’autonomie stratégique qu’elle tire de sa force de dissuasion.

Une absence d’implication européenne dans la défense anti-missile accentuerait également sa relative perte d’influence au niveau mondial
, dans la mesure où elle serait dans l’impossibilité d’apporter la moindre contribution aux besoins de protection que pourraient exprimer ses partenaires et alliés dans ce domaine.

Elle affaiblirait également l’industrie de défense européenne sur les marchés liés à la défense anti-aérienne et, plus globalement, réduirait sa compétitivité en accentuant le « gap » technologique avec l’industrie américaine.

Les forces de la France
La France possède un savoir-faire unique en Europe en matière balistique
. Elle a mis en service le SAMP/T, doté d’une première capacité de défense de théâtre contre les missiles balistiques « rustiques ». A travers son industrie, elle participe à l’élaboration du système de commandement et de contrôle (C2) de l’espace aérien de l’OTAN dont la fonction serait élargie à la défense du territoire européen contre les missiles balistiques.

Toutefois, la plupart de ces programmes ou compétences ne sont pas financés à la hauteur nécessaire pour garantir la synchronisation avec le calendrier envisagé à l’OTAN. La mise en oeuvre autonome du SAMP/T, contribution française au programme ALTBMD, supposerait de disposer d’un radar mobile, modulaire, multifonctions (M3R) dont l’entrée en service n’est pas prévue avant le début de la prochaine décennie. Les programmes liés à l’alerte avancée sont encore au stade de démonstrateurs.

DÉFINIR CLAIREMENT LES CONDITIONS NÉCESSAIRE A L’ENGAGEMENT

Notre pays doit tout d’abord obtenir que soit réaffirmé le rôle central de la dissuasion dans la protection des territoires et des populations contre la menace balistique
. La défense anti-missile ne pourra intervenir qu’en complément et non pas en substitut à la dissuasion.

Notre pays doit encourager l’initiative du secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, d’associer la Russie à la mise en place d’une défense anti-missile couvrant les territoires et les populations…

Enfin, notre pays doit insister pour que les ambitions assignées à la défense anti-missile de l’OTAN demeurent réalistes, c'est-à-dire ne laissent pas prospérer l’illusion d’un bouclier sans faille, et adaptées à l’évolution de la menace.

Accentuer notre investissement
Le système de défense anti-missile de théâtre SAMP/T doit pouvoir être mis en oeuvre de manière autonome à une échéance plus rapprochée, en accélérant la réalisation du radar M3R, afin de consolider la contribution française au programme ALTBMD de l’OTAN.

L’effort visant à acquérir une capacité d’alerte spatiale dans la seconde moitié de la décennie doit être maintenu et si possible accéléré afin d’honorer les rendez-vous calendaires envisagés.
La France doit développer ses compétences dans les technologies de l’interception, ne serait-ce que pour assurer la crédibilité de la dissuasion. L’enveloppe consacrée aux études-amont devrait être majorée. Un volume annuel supplémentaire de l’ordre de 50 millions d’euros de crédits de recherche et de technologie serait de nature à répondre à cet objectif.

TRAVAILLER À UNE RÉPONSE SPÉCIFIQUEMENT EUROPÉENNE

La France doit sensibiliser tous ses partenaires européens à l’enjeu que représente la possession de certains moyens propres en matière de défense anti-missile balistique. L’Italie est présente à nos côtés dans la réalisation du système SAMP/T et il conviendrait de conforter ce partenariat.
…Dans le cadre du partenariat stratégique qui nous lie désormais au Royaume-Uni, depuis les accords de Londres. L’alerte avancée, étant donnée sa contribution essentielle à l’autonomie stratégique, apparaît comme un domaine prioritaire de coopération.



CONCLUSION
La progression continue des capacités balistiques dans le monde renforce l’intérêt militaire de la défense anti-missile. Ses retombées technologiques seront importantes. Ceux qui la détiennent bénéficieront en outre d’un levier d’influence considérable.
Pour ce qui la concerne, la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat a décidé de lancer une mission d’information et de suivi sur la défense anti-missile balistique .
photo : samp/T


Commentaire questions defense

La défense anti-missile n'a jamais été perçue en France comme une priorité, en raison principalement de la dissuasion. La DAMB commence à devenir un enjeu stratégique pour plusieurs raisons.
Comment rester compétitif sur le marché de l’armement si nous ne proposons pas à nos alliés des solutions dans ce domaine ?
Comment protéger nos unités ou nos bases qui seraient exposés a cette menace ?
La défense anti-missile comme le missile est donc devenue pour la France un enjeu important pour la survie de sa recherche militaire. La technologie radar est aussi une comptence reconnue des industriels francais qu'il faut entretenir et valoriser.

8 nov. 2010


La marine pakistanaise réceptionne un second lot d'hélicoptères chinois Z9EC

Un second lot de quatre hélicoptères de lutte anti-sou-marine Z9EC ainsi qu' un avion de guerre électronique Hawker 850XP ont été officiellement admis au service par l' aéronautique navale de marine pakistanaise jeudi 4 novembre. La cérémonie s'est déroulée sur la base de Mehran à Karachi siège du commandement de l'aéronautique navale. Le chef d'état major de la marine, l'Amiral Noman Bashir présidait la réception des nouveaux équipements.

Les hélicoptères Z9EC ont été acquis auprès de la firme chinoise CATIC (National Aero technology Import and Export Corporation). Un premier lot est en service dans la marine pakistanaise depuis 2009 . Ces hélicoptères sont destinés à opérer depuis les nouvelles frégates F22 P et sont équipés de senseurs modernes et de torpilles. Un défilé aérien a clôturé la cérémonie en présence de Mr. Liu Jian, Ambassadeur de Chine et du Vice Président de CATIC.

Le Hawker 850XP
La marine pakistanaise a commandé quatre avions du type Hawker. Un exemplaire a été admis au service au cours de la même cérémonie. Il semble que l' un d' entre eux soit configuré en VIP et que les trois autres soient équipés de capteurs pour des missions de surveillance. Ils seraient capable de couvrir de large zones et d'accroitre de manière significative les capacités de surveillance de la marine.



En conclusion la coopération sino-pakistanaise est au beau fixe comme en témoigne la livraison de ces matériels et d'autres coopérations . La composante aérienne de la marine pakistanaise crée après la guerre de 1971, reste encore une force relativement modeste en dépit de ces acquisitions récentes.

photo Daily express


Brève
Achat de trois CASA 295 par l’Egypte

L’armée de l’air égyptienne a signé un contrat avec la compagnie Airbus Military portant sur la fourniture de trois appareils CASA 295. Selon Airbus, ces appareils seront livrés à compter de 2011 et seront utilisés pour accroitre les capacités de transport tactiques et logistique du pays.

La force aérienne égyptienne a sélectionné le C295 en raison de la simplicité de la maintenance et de ses capacités à opérer en zone désertique. Il s’agit d’un nouveau client pour la branche militaire d’Airbus.

L’avion C295
Aujourd’hui le carnet de commande s’élève à 85 C295 pour 13 clients, 64 sont déjà opérationnels dans 11 pays. Depuis son lancement, le bimoteur Airbus Military s’est trouvé à de nombreuses reprises en compétition avec l’Alenia C-27J.
Plusieurs pays européens ont choisi cet appareil en version de transport ou de patrouille maritime. Au moyen Orient et au Magreb, la Jordanie, les EAU et l’Algérie sont déjà clients. Quatre pays sud-américains mettent en ligne cet appareil (Brésil, Chili, Colombie, Mexique) dans différentes versions.

La force aérienne égyptienne
La force aérienne égyptienne dispose d’avions d’origine très variée. En plus ses 200 chasseurs F16, le pays dispose d’une flotte de transport relativement importante. Celle-ci est constituée pour l’heure de 26 Hercules C-130H/H-30 dont 3 C-130H acquis d’occasion auprès de la force aérienne danoise. Deux appareils sont configurés en version ELINT/ EW.
Neuf DHC-5D Buffalo de conception canadienne sont encore en service mais leurs jours sont comptés (achetés en 1982). Trois d’entre servent à l’école de navigation aérienne.


L’Egypte utilise aussi des aéronefs d’origine ukrainienne comme l’An-74T-200A – version militaire de l’An 74. Neuf exemplaires sont en service et quatre autres en commande . Enfin trois bimoteurs Antonov 24 sont en service .
Le CASA 295 est donc un matériel de nouvelle génération pour l’armée de l’air égyptienne. Ce premier achat préfigure peut-être une commande plus importante ou une chance pour l’A400.
photo C295 Airbus military
photo Buffalo Airplane picture.net



6 nov. 2010



Installation des forces spéciales sud-coréennes aux Émirats Arabes Unis.

Le ministère de la défense de Corée du sud a annoncé son intention de déployer une unité des forces spéciales aux Émirats Arabes Unis. Le projet sera soumis, d'ici la fin de l’année à l'approbation du parlement coréen.

Depuis décembre 2009, les relations entre les deux pays se sont renforcées dans de nombreux domaines comme l’économie, l'éducation, les technologies avancées et la sécurité.
Les émirats ont demandé la mise en place d'une unité des forces spéciales avec une coopération renforcée dans le domaine de l'entrainement. L’unité sera de la taille d'un groupement de 130 personnels avec un cycle de relève de 4 à 6 mois. Les personnels coréens seront installés au sein de l'UAE Special Operations Command school à Al Ain. L'unité utilisera les installations de l'école et les terrains d’entrainement.

Certains médias considèrent que cette mise en place est liée au contrat de construction de plusieurs centrales nucléaire par un consortium international dirigé par Korea Electric Power Corp. Il s’agit du plus gros contrat signé par une entreprise coréenne hors de la péninsule.

Au même moment, le Canada se prépare à quitter le territoire émirien. Ils abandonnent le camp Mirage à la suite d’un conflit avec le gouvernement émirien portant sur l’attribution de droit d’atterrissages dans des aéroports canadiens. Cette base contribuait au déploiement et au soutien des forces canadiennes en Afghanistan.

Photo: Members of the South Korean special forces participating in a drill at a special military camp in Gwangju, Gyeonggi-Province, South Korea, 22 November 2007 , Militaryphotos.net





La force aérienne de Colombie reçoit son premier avion ravitailleur

La compagnie israélienne (IAI) a livré le premier avion Boeing 767-200ER, Multi-Mission Tanker Transport (MMTT) avec capacité de ravitaillement en vol à l'Armée de l'air colombienne. La remise de l'appareil s'est déroulée le 03 novembre, dans les installations IAI localisées près de l'Aéroport International, Ben Gourion en présence de l'ambassadeur colombien en Israël et de personnels de l'armée de l'air.

Selon l'ambassadeur "la configuration a été conjointement définie par les équipes d' IAI et les pilotes colombiens. L'appareil permet de passer facilement du ravitaillement en vol aux missions de transport. Cet aéronef va permettre l'amélioration des capacités de l' Armée de l'air en permettant le ravitaillement en vol des chasseurs KFIR C7 et C10.

photo IAI

4 nov. 2010



Frégate Amiral Gorchkov RIA novosti

Renouvellement de la flotte russe, entre espoirs et inquiétudes

La flotte russe a fêté son anniversaire le 20 octobre dans des conditions encore extrêmement difficiles. Son renouvellement prend beaucoup de temps même si de nombreux projets sont déjà lancés pour les unités de surface. Selon Philippe Migault cherchera l' IRIS : "la Russie ne dispose plus que d’un porte-aéronefs, contre six en 1987, de 6 croiseurs contre 37, ces unités passent le plus clair de leur temps à quai ou en cale sèche, en attente d’hypothétiques réparations ou modernisations". La modernisation de la flotte au delà des ambitions affichées sera donc difficile en raison de l'obsolescence de l'outil de industriel de défense russe.

1. Quelques bonne nouvelles

Lancement de la frégate amiral Sergey Gorshkov

Le 29 octobre en effet, la nouvelle frégate baptisée amiral Sergey Gorshkov a été mise à l’eau. Il s’agit d’un bâtiment de 4500 tonnes, de lutte anti-sous marine, capable de mener des actions contre des objectifs terrestres et d’effectuer des missions d’escorte en haute mer. Vingt bâtiments de ce type devraient être construits.
Conçu par le bureau d'études Severnoye, l'Amiral Gorchkov (projet 22350), a été mis en chantier en février 2006 et doit intégrer la flotte en 2011. Selon l’agence Novosti, ce bâtiment est le premier navire russe capable d'opérer en haute mer construit après la chute de l'URSS.



Frégate Steregushchiy (type 20380) RIA Novosti

Mise en service imminente de nouveaux sous-marins lance-missiles

La flotte du pacifique s’apprête de son côté à recevoir le dernier sous-marin nucléaire lanceur d’engins “Yury Dolgoruky de la classe BOREY. La base navale de Vilyuchinsk dans la péninsule du Kamchatka a été complètement modernisée pour recevoir les nouveaux matériels. Trois autres unités de ce type, l’Alexandre Nevsky, le Vladimir Monomakh et le Svyatitel Nikolai sont en cours de construction. La Russie envisage de construire huit submersibles avant 2015. La nouvelle classe de sous marins sera opérationnelle des que les essais du missile Boulava seront terminés.

Retour aux classiques

Selon le site mer et marine. la marine russe a passé commande de trois nouveaux bâtiments du type Kilo. Ce type de bâtiments est déjà ancien et normalement, la Russie n'aurait pas dû commander de Kilo supplémentaires, les nouveaux Lada devant assurer leur succession. Mais la mise au point du prototype, mis sur cale en 1997, s'est révélée longue et fastidieuse, avec notamment cinq ans d'essais à la mer selon le même site.

Contrat bientôt signé pour l'achat de plusieurs porte-hélicoptères

La Russie ne dispose donc plus de toute les capacités de construction navale détenues a l'époque de l'URSS par l' Ukraine. L'achat de bâtiment de type BPC a la France est donc une nécessité pour ce doter de matériels performants aux meilleurs standards. Il s'agit d'une première dans l' histoire récente de la marine. Le programme de renouvellement de frégate pourrait donner lieu a un appel d'offre international selon mer et marine.

RIA Novosti

2. L’aviation aéronavale Russe serait particulièrement mal en point.

La flotte de la mer Noire est particulièrement visée et pourrait perdre la quasi totalité de ses moyens aériens d’ici à 6 ans. Le problème nécessiterait une prise de décision rapide. Jusqu'à présent, il n’y a aucun plan pour renouveler le parc d’avions et d’hélicoptères a l’exception de l’annonce de l’achat de 26 chasseurs embarqués MIG 29 K. L'achat de porte hélicoptères implique l'acquisition de nouveaux aéronefs de type Ka-27M, Ka-52 et Ka-226.


Le remplacement des avions de patrouille et de lute anti-sous-marine est tout aussi difficile. La Russie dispose actuellement d’une quarantaine d’avions à long rayon d’action soit 26-28 Il-38s et 15 Tu-142s affectés aux flottes du Nord et du Pacifique. La flotte de la Baltique ne dispose d’aucun appareil de ce type. La marine russe envisage la modernisation de 40 appareils mais ce chiffre semble trop faible pour un pays aussi vaste. Il est à comparer aux 130 appareils de ce type détenus par les États-Unis et au nombre équivalent mis en œuvre par le Japon.

3. la future marine russe

Dans un article paru le 03 novembre Ilia Kramnik expert militaire auprès de RIA Novosti dresse la portrait de la marine russe du futur. Le bilan est sévère pour la marine mais il dresse les différentes pistes pour reconstituer un bel outil maritime .

Voir l'article complet en suivant ce lien

En conclusion

L’optimisme doit rester de rigueur car la marine russe est une institution solidement établie avec une grande expérience opérationnelle. Même si son activité reste réduite, elle participe depuis plus de deux ans aux opérations dans le golfe d’Aden. Elle reprend ses patrouilles dans d'autres régions du monde .
La coopération internationale est une voie à explorer. Le développement de projets avec l’Inde est un autre facteur positif car les deux pays ont maintenus, voire accrus leurs compétences techniques dans le domaine de la construction navale.