31 mai 2010
30 mai 2010
29 mai 2010
28 mai 2010
Il y a eu « Biyongho », au Gabon en 2003, «Sawa » en 2006 au Cameroun et « Bahr-el Gazal » un an plus tard au Tchad. Comme annoncé sur ce blog, il ya quelques semaines, les préparatifs de l’exercice de la CEEAC se sont achevés et le coup d’envoi a été donné samedi 22 mai 2010.
Il y a quelques jours, le chef d’etat-major général des Forces armées angolaises, le général Francisco Pereira Furtado, en sa qualité de directeur de l'exercice a présenté, au cours d'une conférence de presse, les détails de cette certification, qui a le caractère multinational et multidimensionnel d’une mission intégrée. Cet exercice implique en effet la participation des composantes tant politique que diplomatique, des observateurs militaires, une composante policière et humanitaire.
photo jornal de Angola
Le scénario de cette exercice est basé sur une crise dans un état fictif du Golfe de Guinée la "République démocratique de Aqua". Ce pays a des ressources naturelles importantes, mais est miné depuis quinze ans par une guerre civile inter-ethnique.
Dans ce contexte, la communauté internationale mènera un processus de médiation sous l'égide de l’Union africaine (UA), mandaté par les Nations Unies, qui aboutira à la signature d’un accord de paix et de réconciliation nationale.
Lundi 24 mai, le plan stratégique des opérations a été remis par le directeur adjoint de l’exercice, le général des Forces Armées Angolaises, Paulo Sousa Santos, au colonel camerounais Emmanuel Same, chef du groupe de planification opérationnelle qui va travailler avec son équipe sur la conception d’un plan d’opération.
Côté moyens matériels, six avions de projection stratégiques, deux hélicoptères, deux avions de reconnaissance, un navire amphibie et quatre autres de patrouilles, de nombreuses embarcations de plus petite taille, deux hôpitaux de campagne seront mis en œuvre durant cet exercice. Les différents détachements ont rejoint la zone d’exercice la semaine dernière.
Un séminaire de certification destiné aux inspecteurs qui supervisent les manœuvres militaires" Kwanza 2010 s’est déroulé sur les lieux de l’exercice en préambule à cette activité.
Cet exercice serait largement financé par les pays de la région. Quatre-vingt dix pour cent de ce montant serait le résultat des contributions des pays membres et du Secrétariat général de la CEEAC, tandis que les dix autres émanent des contributions des différents partenaires et bailleurs de fonds. L’Angola a engagé de nombreux travaux sur le site de la brigade de forces spéciales pour accueillir les participants dans de bonnes conditions.
Les informations sont malgré tout assez rares sur la partie LIVEX de cet exercice.
vidéos des préparatifs des Forces Armées Congolaises.
http://www.dailymotion.com/video/xda7s0_les-preparatifs-de-lyoperation-kwan_news
Commentaires
Les forces africaines en attente commencent à devenir une réalité. Cet exercice semble démontrer que les processus de montee en puissance et de planification sont maitrisés. L'objectif final de ce cycle et de cet exercice reste la certification de la brigade Centre.
27 mai 2010
26 mai 2010
25 mai 2010
Les appareils récemment acquis comme les chasseurs F-7NI, l'appareil de patrouille maritime ATR 42 et différents modèles d' Agusta 109 (light utility/attack helicopter) ont été admis en service lors de cette célébration.
24 mai 2010
23 mai 2010
21 mai 2010
Les Forces canadiennes remettent en activité la 1re division du Canada
OTTAWA - Le chef d’état major de la Défense, le Général Walt Natynczyk, a annoncé aujourd’hui que les Forces canadiennes (FC) vont réactiver la 1re Division du Canada, à Kingston (Ont.), plus tard cet été.
Le rôle de la 1re Division du Canada est de fournir aux FC une capacité de commandement et de contrôle interarmées qui peut être déployée rapidement pour permettre une approche globale des opérations. La 1re Division du Canada s’installera dans la Base des Forces canadiennes Kingston, et elle utilisera les infrastructures et les services de soutien existants. Elle devrait être pleinement opérationnelle d’ici 2012.
« La remise en activité de la 1re Division du Canada s’appuie sur les leçons apprises tout au long de la mission in Afghanistan et pendant les autres missions nationales et internationales », a précisé le Gén Natynczyk. « Elle est le résultat de la détermination des FC à adapter continuellement notre culture, notre doctrine, nos programmes d’instruction et notre structure aux nouvelles réalités mondiales, et à doter le Canada d’une armée moderne de première classe qui montre la voie à suivre. »
Communiqué de presse des forces canadiennes. photo MG Fraser, nouveau Cdt de 1re Division du Canada.
La presse alsacienne et franc-comtoise relate que la frontière avec la Suisse va être surveillée par des drones militaires. Dans la région de Bâle, les gardes-frontière suisses ont lancé une nouvelle opération de surveillance de la frontière française à l’aide de drones.
Le Conseil fédéral a approuvé en juillet 2006, l'engagement de drones d'exploration ADS-95 et d'hélicoptères Super Puma des Forces aériennes au profit du Corps des gardes-frontière.
Les habitants des localités situées à proximité de la frontière franco-suisse risquent d’être dérangés en plein milieu de la nuit par des bruits de moteurs d’avion, signale le porte-parole du corps des gardes-frontière de la région de Bâle dans un communiqué.
L'ADS 95 est le premier système de drone de reconnaissance (Aufklärungs-Drohnen-System, ADS) acquis et exploité par les Forces aériennes suisses. Il a été développé conjointement par les sociétés suisses Oerlikon Contraves (Rheinmetall Defence) et RUAG Aerospace AG (rachete par SAAB) avec les entreprises israéliennes : Israel Aerospace Industries (IAI) et Tadiran Electronic Systems Ltd.
Le drone ADS 95 est en service depuis décembre 2001. Le Conseil des États et le Conseil national en a approuve l’achat lors de la session d’automne 1995. Quatre systèmes de sept appareils chacun ont été commandés et les livraison initialement prévues entre 1998 et 1999 furent reportées á la fin de l'année 2001.Il est aussi en service au sein de l'armée finlandaise.
Le drone peut voler jusqu'à 220 km/h et peut opérer théoriquement jusqu'à 100 km de sa station sol. Ces drones sont équipés de caméras infrarouges. Selon Les altitudes de vols imposées par les questions de bruit et de visibilité limitent la qualité des prises de vue.
L'industriel RUAG étudie une version plus évoluée, le Super Ranger qui a été dévoilé, sous forme de maquettes, au Salon du Bourget 2007. Il reprend globalement la formule aérodynamique du Ranger avec des améliorations en termes d'endurance (20 heures), de capacité d'emport et de signature acoustique, de radar.
photo (c) armée suisse
20 mai 2010
19 mai 2010
Au total ce seront 248 Arjun qui équiperont les unités blindées de l’armée indienne. a l'heure actuelle seulement 75 d'entre eux sont en service.
Conçu par la DRDO, (Defence Research and Development Organization) Ce char de 58 tonnes est équipé d’un canon de 120 mm de construction indienne mais dispose d’une motorisation MTU. La plupart des éléments de conduite de tir, de vision et le missile antichar tire a partir du canon sont issus de la coopération avec l’industrie de défense israélienne. Il est publiquement admis que 58 % des constituants du blindé sont d'origine étrangère.
La DRDO continue à développer des systèmes de nouvelles technologies pour l’Arjun.
L’armée indienne reste néanmoins convaincue que son char principal sera le T-90S. Le choix de L'armée s’est porté sur le T-90S pour répondre à ses besoins opérationnels en raison de l'énorme retard du projet Arjun, qui a débuté en 1974.
A ce titre, 1.657 chars T-90S remplaceront les 1781 chars les T-55 et T-72, ce nombre sera complété par quelques centaines d’exemplaires du char national sur pression des industriels.
Après avoir commandé 310 chars T-90S en Février 2001, l'Inde a signé un second accord avec la Russie en Novembre 2007 pour la fourniture d'un autre lot de 347 blindés. Les 1000 derniers exemplaires seront fabriqués sous licence dans l’usine de poids lourds Avadi Factory.
Nouvelles livraisons de chars léopard 1A5 à l'armée brésilienne
17 mai 2010
M1 Abrams
Bombardement effectué par un F111
photos MOD Australie
vidéo disponible : site MOD
L'armée chinoise a de son côté mis en avant un exercice d'officiers du génie en fin de formation. Au cours de l'exercice d'une durée de 15 jours, les officiers ont été confrontés à près de 20 situations tels que la réparation de route, le montage de ponts, la création du poste de commandement, l'ouverture d'itinéraires, le camouflage, le sabotage sur les arrières de l'ennemi, le déminage et l'approvisionnement en eau potable sur le terrain.
16 mai 2010
FH77
15 mai 2010
10 mai 2010
9 mai 2010
Le corps d'infanterie de marine de la République Populaire de Chine fête son 30 eme anniversaire
Ce corps a célébré son trentième anniversaire le 05 mai 2010. L'infanterie de marine a été crée en 1950 mais dissoute en 1957 lorsque la chine a renoncé a envahir Taïwan. En 1979, la Commission militaire centrale de la République Populaire de Chine a rétabli le Corps des Marines. Le 5 mai 1980, la 1ère Brigade Marine a été activé au Hainan.
Ce corps se compose de deux brigades de 6000 hommes basées dans la mer de Chine méridionale. Il s'agit de la première brigade et de la 164eme brigade (transférée en 1992 de l'armée de terre). Ces deux brigades possèdent des unités interarmes, y compris des blindés, de l'artillerie, des unités de défense aérienne, et de logistique. Un bataillon de forces spéciales est attaché à chaque brigade et le corps des Marines chinois est considéré comme une unité d'élite.
La première brigade dispose selon certaines sources de son escadron organique d'hélicoptère de transport Z8.
En temps de guerre jusqu'à 28.000 Marines peuvent être mobilisés.
la première brigade est équipée de la famille d'engins amphibies ZTS04
6 mai 2010
Le Centre nigérian de maintien de la Paix (NAPKC) a été homologué par les Nations Unies
les Nations-Unis ont homologué le centre nigérian de préparation aux opérations de maintien de la paix. Il s'agit d'un centre d'excellence établi en 2004 pour initialement former les unités de ce pays aux Opérations des Nations Unies.
Dans déclaration de Presse publiée mardi, le Directeur des Relations publiques militaires, Christopher Olukolade a déclaré que cette accréditation est: "une reconnaissance formelle de la qualité de la formation dispensée au NAPKC et assurera que le centre recevra l'appui en termes de soutien logistique pour ses programmes de formation".
Le chef d'état major de l'armée de terre, le lieutenant-général Abdulrahman Bello Dambazau, sera à la tête d'une délégation d'officiers supérieurs de l'armée à New York pour recevoir le certificat ce jeudi au Siège de l'Organisation des Nations Unies.
Ce centre organise de nombreuses formations pour les observateurs (MILOBS) durant trois semaines, prépare les formateurs (train the trainer course), forme les commandants de bataillon et leurs officiers d'état-major. Le centre dispense enfin des formations pour les bataillons avant leur déploiement.
Depuis plusieurs pays des centres ayant vocation a préparer les cadres aux missions des nations unies se sont développées a l'initiative du Canada ou de la France et d'autres états. Ces initiatives s'inscrivent dans un cadre régional .
On peut citer en premier lieu, le centre international kofi annan de formation au maintien de la paix (KAIPTC). Selon son site internet, Le KAIPTC est le Centre ouest africain d’études de prévention des conflits et d’études de paix qui intervient au niveau opérationnel. En formant le personnel militaire et civil engagé dans les opérations de soutien à la paix dans le monde.
En second lieu, on trouve l'École de Maintien de la Paix Alioune Blondin BEYE qui forme plus de 800 stagiaires africains chaque année. A ce jour, 11 pays contribuent au fonctionnement de l'École de Maintien de la Paix, en participant au financement des activités et/ou en détachant du personnel permanent.
photos NAKPC
5 mai 2010
L'exercice multinational « Flintlock 10 » de lutte contre le terrorisme a débuté le 2 mai 2010 au Mali
Un exercice militaire regroupant six armées d’Afrique de l’Ouest et du Centre, ainsi que d' Europe occidentale sous la supervision des États-Unis se déroulent en Afrique du 2 au 23 mai, en vue de renforcer la sécurité et la stabilité dans la zone transsaharienne. Les forces spéciales américaines entendent éprouver leur interopérabilité avec les unités et états-majors des armées des pays partenaires de l'exercice « Flintlock 10 ». Des pays européens, dont la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Espagne et la Grande Bretagne, participeront également à cette opération.
Cet exercice qui se déroulera au Mali sera planifiée à partir du Centre de Coordination Multinationale (MCC) de Ouagadougou (Burkina Faso), et synchronisé avec des opérations militaires au Sénégal, en Mauritanie et au Nigeria. Au Centre de Coordination les représentants des nations partenaires suivront une formation académique qui débouchera sur un exercice pratique de Poste de Commandement (CPX). Le CPX intégrera l’enseignement, la mise en place de scénarios et un groupe de contrôle en vue d’améliorer la capacité des participants à travailler ensemble, ceci afin de résoudre une crise éventuelle impliquant des activités illicites qui perturbaient la stabilité et la sécurité dans la sous-région.
« Il s'agit de poursuivre la mise en œuvre d'une véritable vision stratégique pour les pays de la zone sahélo-saharienne avec tous les voisins les plus proches, afin de parvenir à l'éradication du terrorisme et de la criminalité transfrontalière sous toutes ses formes », a estimé le ministre burkinabè de la Défense, Yéro Boly.
Le contexte des opérations sera celui d’un partenariat de « lutte contre le terrorisme dans la région transsaharienne »,a-t-on précisé de source américaine. La principale menace dans cette région est Al-Qaïda au Maghreb Islamique qui responsable d'attaques contre des cibles occidentales en Mauritanie.
Cet exercice se déroulera dans le cadre du Partenariat transsaharien contre le terrorisme (TSCTP). Il sera soutenu par le Commandement américain en Afrique (USAFRICOM) et son Commandement des Opérations Spéciales (SOCAFRICA).Les activités militaires seront doublées d’actions humanitaires (médicales,vétérinaires). Ces programmes vont apporter aux populations des zones rurales l’accès aux informations sanitaires et médicales de base.
Il s'agit de la troisième édition d’une série d’exercices initiée et conduite par les Etats-Unis . Environ 1 200 soldats, dont 600 des forces spéciales américaines, plus de 400 Africains et 150 Européens participent à l'exercice.
Participent à cet exercice militaire, les pays africains tels que le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, le Burkina Faso, le Nigeria, le Niger, le Mali et certains pays Européens comme l’Allemagne, la France, l’Espagne, les Pays-Bas et le Royaume-uni avec l’accompagnement déterminant des États-Unis.
photo (c) US Africom