Amélioration de la situation sécuritaire à Mogadiscio
Il semble que le gouvernement fédéral de transition somalien souffle un peu a Mogadiscio. Le ministre de l'information a annoncé que Le gouvernement contrôle maintenant plus que la moitié de la ville et que les troupes de l'Union Africaine supplémentaires annoncées seront utilisées pour étendre le contrôle à travers le pays.
Le conseil de sécurité de l'ONU doit voter la semaine prochaine une résolution autorisant l'Union Africaine à augmenter les effectifs de l' AMISOM de 8000 à 12000 soldats, selon des sources diplomatiques.
Selon le ministre de l'information, de vastes zones de la ville de Mogadiscio, plus de 55 %, sont contrôlées par les forces gouvernementales et celles de l' AMISOM. Entre 70 et 80 % de la population de la ville vit dans les zones tenues par le gouvernement. Ces progrès sont à mettre au crédit du renforcement de la force de l'Union africaine et par l'impulsion insufflée par le nouveau gouvernement nommé en novembre 2010.
De son côté le président somalien Sharif Cheikh Ahmed s'est dit déterminé à réorganiser l'armée gouvernementale, après avoir passé trois jours sur une base militaire à Mogadiscio. "Nous avons passé les derniers jours aux côtés de l'armée ici", a déclaré jeudi soir le président Sharif, devant plusieurs centaines de soldats des forces gouvernementales et leurs officiers.
Cité par l'AFP: "Nous avons rassemblé toutes les informations qui nous permettront d'améliorer le fonctionnement de l'armée et de réorganiser les forces de sécurité", a-t-il expliqué."Je peux vous assurer que les forces armées seront bientôt en mesure d'apporter des changements considérables à la situation militaire dans le pays, et à Mogadiscio en particulier", a affirmé le chef de l'Etat.
L'armée du TFG s'est souvent montrée incapable de mener ses missions en particulier en raison du non paiement des soldes et des défections de certains de ses membres. La communauté internationale avec l'UE et les États-Unis apportent depuis quelques mois un soutien massif à la création de nouvelles unités qui semble payant...
photo: AP / Farah Abdi Warsameh (archive)
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