Deux Tupolev 160M2 russes se sont posés aujourd'hui sur la base aérienne de Waterkloof à Tshwane. C'est la première fois que des appareils de ce type se posent sur le continent africain dans un rare déploiement de coopération entre les forces de défense des deux pays.
Les deux bombardiers, lourds supersoniques ont été escortés par des avions de combat Gripen et Hawk de l'armée de l'air sud-africaine. Leur l'arrivée a été reportée de plus de 24 heures en raison de problèmes techniques. Les deux bombardiers avaient été précédés par l’arrivée d'un Ilyushin Il62 et d'un avion cargo AN 124. Les bombardiers qui ont atteint l' Afrique du Sud, après un ravitaillement en vol, témoigne de la capacité stratégique de l'armée russe a déployer des aéronefs loin de ses bases. Le groupe aérien a décollé de la base aérienne d'Engels (Russie) et a survolé la mer Noire, l'Iran, la mer d'Oman, l'océan Indien et le canal du Mozambique jusqu'à Waterkloof.
Leur atterrissage a coïncidé avec le début du sommet Russie-Afrique à Sotchi auquel participe le président sud-africain Cyril Ramaphosa. Ce type de déploiement diplomatique a déjà été effectué en Amérique du Sud avec trois visites au Venezuela en 2003, 2008 et 2018.
Dans les années 80, dans un contexte de guerre froide et d'apartheid, des avions TU-95/142 opéraient depuis l'Angola et effectuaient des reconnaissances vers la sud-ouest africain et les côtes sud-africaines. Les temps ont bien changé.
Dans le cadre de la coopération avec l'Afrique du Sud, la Russie participera fin novembre à l'exercice naval Mosi avec les marines chinoise et sud-africaine. Une conférence de planification a récemment eu lieu au siège de la flotte de la marine sud africaine à Simon’s Town.
photo Jacques Nelles The citizen
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