Bilan de la 23ème édition
Il y a près de 10 jours que la 23ème
édition du salon Euronaval s’est achevée au parc des expositions du Bourget.
85 délégations étaient attendues au lieu des 76
qui avaient visité le salon en 2010. Parmi les nombreuses délégations étrangères ont
visité le salon ; on peut citer celle de l'amiral Di Paola, ministre de la défense
italien et du chef d'état major de la
marine brésilienne.
Grandes tendances
Malgré la crise, de nombreux projets navals
existent en Europe et une multitude de constructeurs proposent des petites unités
telles que les OPV et patrouilleurs côtiers
L'industrie navale européenne est encore très
morcelée. Si on compte des poids lourds
comme DCNS, NAVANTIA et FINCANTIERI ; les constructeurs allemands essaient de se regrouper alors que subsiste encore de nombreux chantiers en Europe du Nord.
En France ,
DCNS et l'ensemble du secteur de la construction navale à vocation militaire
constitue les principaux contrats à l'exportation. DCNS a engrangé au cours de
l'année écoulée de nombreux contrats et on évoque aussi l'important chantier de la modernisation des frégates
saoudiennes.
De nombreuses alliances
De nombreux projets originaux sont dévoilés comme
lors de chaque édition. DCNS à la palme de l’innovation avec de nombreux projets comme le SMX 26. De nombreuses entreprises développent
des drones de surface ou sous-marins qui
constitueront à l’instar des drones aériens les futurs outils des opérations
navales des 20 prochaines années.
On peut citer pour cette édition, la première participation du chantier coréen
Daewo Shipbuilding. L'entreprise a
décroché en février 2012, un contrat de 452 millions de livres pour la
fourniture de quatre pétroliers de la
classe MARS (Military Afloat Reach abd Sustainability ) conçu par BMT mais
construit en Corée du Sud. Cette entreprise dispose désormais d’un catalogue très
complet qui couvre l’ensemble des besoins des marines modernes (patrouilleurs, navire
de soutien, destroyer...)
La Norvège pourrait aussi faire appel à cette
entreprise pour la construction d’un bâtiment de soutien.
On note aussi la présence de l'OTAN représenté par la nouvelle agence NSPA
experte dans le soutien des navires de guerre.
Les projets de grands navires européens sont rares
à l’exception des BPC en cours de construction
dans les chantiers de STX. Ceux-ci seront beaucoup plus puissants que les modèles
français emportant beaucoup plus d’hélicoptères, des tourelles 30 mm CIWS et
pouvant recevoir des silos pour des missiles club K.
les OPV sont vraiment le secteur dynamique du moment; pour lutter contre la piraterie, contrôler les ZEE ou lutter contre le terrorisme. La France avec les CMN, les chantiers Piriou, OCEA proposent des produits très variés. les OPV comme l'Adroit démontrent des belles qualités maritimes ; d'autres comme les comabattantes disposent d'un armement très puissant.
Pétrolier ravaitailleur proposé par les chantiers coréens DSME
Catamaran MPC développé par les CNIM
Tourelle Oto Melara de 127 mm et ses munitions Vulcano
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire