Stabilisation de la Guinée Bissau ?
La Guinée Bissau est un pays en crise depuis de nombreuses années. Récemment, son histoire a été marquée par la mort du violente de l'ancien président héros de la guerre d'indépendance contre le Portugal. Le système judiciaire est en faillite et les forces de sécurité discréditées. Les auteurs des assassinats des chefs d’Etat major des armées, Ansumane Mané en novembre 2000, Verissimo Correia en octobre 2004 et Batista Tagm Na Wai le 1er mars 2009, et du chef de l’Etat Nino Vieira le 2 mars 2009, restent impunis. Depuis 2005, date à laquelle le trafic de cocaïne a atteint son paroxysme dans le pays, aucun trafiquant de drogue, civil comme militaire, n’a été puni pour trafic de stupéfiant.
Soldats Bissau-Guinéens
Il y a six mois, l’Union européenne a suspendu son aide financière destinée à la réforme de l’armée et des forces de sécurité. Les européens entendait protester contre l’arrestation arbitraire, le 1er avril dernier, et la détention de l’ancien Chef d’état-major général des forces armées, le général José Zamora Induta et de l’ancien chef des renseignements d’Etat, le Colonel Samba Djalo. Les puissances régionales, l'Angola, le Portugal et L’Union européenne ne sauraient rester longtemps indifférentes au sort de ce pays.
Accord avec l’Angola
Les pourparlers officiels entre les Forces Armées Angolaises (FAA) et les Forces Armées de Guinée Bissau avaient été conduits dans le cadre de la visite de cinq jours, du chef d'état-major, le lieutenant-général António Indjai. Le 12 septembre 2010, l'Angola et la Guinée-Bissau ont signé un protocole de coopération technico-militaire et de sécurité entre les deux états.
L’accord prévoit les actions prioritaires, à mener a moyen terme, pour la démobilisation et réintégration des militaires, ainsi que la restructuration des forces armées subordonnées au pouvoir politique.
Mise en place d'une force d'appui à la stabilisation?
Au cours du mois de septembre, la Guinée-Bissau a donné son accord pour le déploiement d'une force régionale de stabilisation dans le pays, a annoncé le président de la Commission européenne, Manuel Barroso.
Après cet accord, l'Union européenne pourrait envisager la relance de la mission de réforme du secteur de la sécurité suspendue, à l'initiative de Bruxelles, depuis mai dernier, a indiqué le président de la Commission européenne.
La force régionale de stabilisation serait composée des contingents de la Communauté Economique de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de la Communauté des Pays de Langue portugaise (CPLP), a indiqué le chef du gouvernement bissau-guinéen.
30 millions de dollars promis par l'Angola
Le 02 octobre, le gouvernement angolais a annoncé le déblocage d'une aide financière d’un montant de 30 millions d’euros pour la réforme du secteur de la défense et de la sécurité. Le déblocage de cette somme par Luanda constitue une véritable bouffée d’oxygène pour les autorités de Guinée-Bissau dont les caisses de l’Etat sont très mal-en-point.
Les pays lusophones déjà au chevet de la guinée Bissau
La Guinée Bissau est un pays en crise depuis de nombreuses années. Récemment, son histoire a été marquée par la mort du violente de l'ancien président héros de la guerre d'indépendance contre le Portugal. Le système judiciaire est en faillite et les forces de sécurité discréditées. Les auteurs des assassinats des chefs d’Etat major des armées, Ansumane Mané en novembre 2000, Verissimo Correia en octobre 2004 et Batista Tagm Na Wai le 1er mars 2009, et du chef de l’Etat Nino Vieira le 2 mars 2009, restent impunis. Depuis 2005, date à laquelle le trafic de cocaïne a atteint son paroxysme dans le pays, aucun trafiquant de drogue, civil comme militaire, n’a été puni pour trafic de stupéfiant.
Soldats Bissau-Guinéens
Il y a six mois, l’Union européenne a suspendu son aide financière destinée à la réforme de l’armée et des forces de sécurité. Les européens entendait protester contre l’arrestation arbitraire, le 1er avril dernier, et la détention de l’ancien Chef d’état-major général des forces armées, le général José Zamora Induta et de l’ancien chef des renseignements d’Etat, le Colonel Samba Djalo. Les puissances régionales, l'Angola, le Portugal et L’Union européenne ne sauraient rester longtemps indifférentes au sort de ce pays.
Accord avec l’Angola
Les pourparlers officiels entre les Forces Armées Angolaises (FAA) et les Forces Armées de Guinée Bissau avaient été conduits dans le cadre de la visite de cinq jours, du chef d'état-major, le lieutenant-général António Indjai. Le 12 septembre 2010, l'Angola et la Guinée-Bissau ont signé un protocole de coopération technico-militaire et de sécurité entre les deux états.
L’accord prévoit les actions prioritaires, à mener a moyen terme, pour la démobilisation et réintégration des militaires, ainsi que la restructuration des forces armées subordonnées au pouvoir politique.
Mise en place d'une force d'appui à la stabilisation?
Au cours du mois de septembre, la Guinée-Bissau a donné son accord pour le déploiement d'une force régionale de stabilisation dans le pays, a annoncé le président de la Commission européenne, Manuel Barroso.
Après cet accord, l'Union européenne pourrait envisager la relance de la mission de réforme du secteur de la sécurité suspendue, à l'initiative de Bruxelles, depuis mai dernier, a indiqué le président de la Commission européenne.
La force régionale de stabilisation serait composée des contingents de la Communauté Economique de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de la Communauté des Pays de Langue portugaise (CPLP), a indiqué le chef du gouvernement bissau-guinéen.
Dans le pays, malgré l'approbation des autorités, cette mission est toutefois très mal perçue par l’armée, les partis politiques d’opposition et la majorité de la population. La CPLP comprend les pays africains d'expression portugaise, ainsi que le Brésil et le Portugal. Cependant, on ignore, pour l'instant, le nombre et le statut des hommes qui la constitueront, tout comme les pays d'où proviendront ces forces.
Selon, le président bissau-guinéen "Ce ne sera en aucune façon une force d'occupation mais plutôt une mission de paix qui dit long sur notre engagement dans la construction d'une nation paisible, sur les efforts consentis par les autorités dans la lutte contre le narcotrafic et l'impunité dans le pays", a-t-il déclaré. Pour le président sénégalais, la force de stabilisation à mettre en place dans ce pays devrait être exclusivement composée des pays membres de la CDEAO. De son coté, l’ONU se déclare favorable à une solution purement régionale et le mandat d'une éventuelle force devrait être d'ailleurs "légitimé et mandaté par les Nations Unies.
30 millions de dollars promis par l'Angola
Le 02 octobre, le gouvernement angolais a annoncé le déblocage d'une aide financière d’un montant de 30 millions d’euros pour la réforme du secteur de la défense et de la sécurité. Le déblocage de cette somme par Luanda constitue une véritable bouffée d’oxygène pour les autorités de Guinée-Bissau dont les caisses de l’Etat sont très mal-en-point.
Les pays lusophones déjà au chevet de la guinée Bissau
Plusieurs pays sont déjà au chevet de ce pays lusophone :
Le Portugal assure la formation des officiers de la police judiciaire guinéenne. 25 éléments de la police, sélectionnés par leurs pays sont déjà en formation a Lisbonne. La formation durera 2 mois au Portugal et se poursuivra en guinée jusqu'à la fin de l’année avec des instructeurs portugais.
Mission militaire brésilienne
Le Brésil va envoyer une mission technique militaire afin d’appuyer la reforme des forces armées en Guinée Bissau. Cette mission s’inscrit dans le plan de stabilisation et sera conduite en partenariat avec les nations Unies. Cette annonce a été faite lors de la visite du président guinéen au brésil.
Création d’une unité de lutte contre les narcotrafiquants
La Guinée-Bissau vient de créer une unité spéciale chargée de lutter contre le trafic de drogues, a annoncé le représentant spécial de l'Union africaine (UA) dans ce pays de l'Afrique de l'Ouest, M. Sebastiao Isata. La nouvelle unité de lutte contre le trafic de drogues a été créée avec l'appui du Portugal, des Etats-Unis et de l'Union européenne, a indiqué à la presse M. Isata, à l'issue d'une rencontre lundi avec le ministre bissau-guinéen de la Défense, Aristides Ocante da Silva.
Les actions, qui incombent à l'unité spéciale de trafic de drogue, devront être complétées par d'autres mesures en cours destinées à restructurer le système légal national dans le cadre d'une réforme institutionnelle plus ample du secteur de la défense et de la sécurité, a-t-il déclaré.
Conclusion
L'Union européenne est disposée à poursuivre son assistance à la Guinée-Bissau si elle promulgue les instruments juridico-légaux nécessaires pour le début des réformes de son système de défense et de sécurité. Le chemin est encore long pour la Guinée Bissau mais sa stabilité est une nécessité pour toute la sous-région.
Le Portugal assure la formation des officiers de la police judiciaire guinéenne. 25 éléments de la police, sélectionnés par leurs pays sont déjà en formation a Lisbonne. La formation durera 2 mois au Portugal et se poursuivra en guinée jusqu'à la fin de l’année avec des instructeurs portugais.
Mission militaire brésilienne
Le Brésil va envoyer une mission technique militaire afin d’appuyer la reforme des forces armées en Guinée Bissau. Cette mission s’inscrit dans le plan de stabilisation et sera conduite en partenariat avec les nations Unies. Cette annonce a été faite lors de la visite du président guinéen au brésil.
Création d’une unité de lutte contre les narcotrafiquants
La Guinée-Bissau vient de créer une unité spéciale chargée de lutter contre le trafic de drogues, a annoncé le représentant spécial de l'Union africaine (UA) dans ce pays de l'Afrique de l'Ouest, M. Sebastiao Isata. La nouvelle unité de lutte contre le trafic de drogues a été créée avec l'appui du Portugal, des Etats-Unis et de l'Union européenne, a indiqué à la presse M. Isata, à l'issue d'une rencontre lundi avec le ministre bissau-guinéen de la Défense, Aristides Ocante da Silva.
Les actions, qui incombent à l'unité spéciale de trafic de drogue, devront être complétées par d'autres mesures en cours destinées à restructurer le système légal national dans le cadre d'une réforme institutionnelle plus ample du secteur de la défense et de la sécurité, a-t-il déclaré.
Conclusion
L'Union européenne est disposée à poursuivre son assistance à la Guinée-Bissau si elle promulgue les instruments juridico-légaux nécessaires pour le début des réformes de son système de défense et de sécurité. Le chemin est encore long pour la Guinée Bissau mais sa stabilité est une nécessité pour toute la sous-région.
Sources Agences de presse Pana, PNN, angop, Afriscoop
Liens : Réseau francophone de recherche sur les opérations de Paix -université de Montréal
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