17 avr. 2012



La Portugal se positionne pour évacuer ses ressortissants en Guinée Bissau

Un bâtiment de La marine portugaise a quitté dimanche Lisbonne pour la Guinée-Bissau. La corvette Batista de Andrade, qui appartient à la Force de réaction immédiate (FRI) a rejoint Madère pour une escale logistique de ravitaillement, sur la route de Guinée Bissau.
Une frégate et un avion P3 de l’armée de l’air se joindront à ce bâtiment pour participer à une éventuelle RESEVAC. L’appareil de patrouille maritime devrait se positionner au Cap Vert.
Une source officielle du ministère de la Défense a déclaré à Lusa que le Portugal n’allait déclencher aucune opération militaire malgré l'augmentation du niveau de préparation de l'IRF.

Força de Reacção Imediata (FRI)
Il s’agit d’une force d’intervention mise sur pied à la demande selon le besoin. Elle peut comprendre une composante terrestre ; traditionnellement une unité parachutiste et des avions C130. Elle est placée sous les ordres du CEMA ; chefe do Estado-Maior General das Forças Armadas (CEMGFA).

Selon le Point, la junte a annoncé la fermeture des frontières maritimes et aériennes après la décision du Portugal, ancien colonisateur, de dépêcher des moyens militaires navals et aériens pour préparer une évacuation de ses 4.000 ressortissants.

"La France condamne le coup d'état perpétré par les forces armées bissau-guinéennes et appelle au rétablissement immédiat de l'ordre constitutionnel", a affirmé le porte-parole du Quai d' Orsay, Bernard Valero, lors d'un point de presse régulier.

Une des causes du coup d’état serait le refus du projet gouvernemental de réduire les effectifs de l'armée dans le cadre d'une réforme impopulaire dans les casernes.

La Missang
Le principal grief contre le gouvernement provient de la présence militaire angolaise en Guinée-Bissau.
Deux cents éléments, composent Mission militaire technique angolaise pour l'Assistance et la Réforme du secteur de la défense et de la sécurité (MISSANG). Ceux-ci ont débarqué en octobre 2011 avec des équipements militaires sophistiqués, créant le trouble en Guinée Bissau. Leur départ semble désormais acquis.

photo: dnoticias.pt



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